« Quand la sophrologie permet de s’épanouir professionnellement »
Sophro Portrait de Juliette Bécaud
Aujourd’hui, ma profession
Mes deux activités sont la sophrologie et les massages bien-être, qui mettent tous les deux le corps au centre de l’accompagnement.
Mon parcours de formation
J’ai commencé la formation de sophrologie à l’ISRA en Novembre 2016, après plusieurs essais en études supérieures dans différents cursus. Je laissais en cours de route ces parcours étudiants car je ne trouvais pas la pratique qui comblait mes attentes : un accompagnement qui prend en compte l’individu dans sa globalité, une pratique qui accompagne tant le corps que la santé émotionnelle et mentale.
J’ai commencé la formation de sophrologie dans cette optique de m’installer professionnellement en tant que sophrologue, et idéalement en cabinet pour exercer en individuel. J’avais donc laissé les bancs de la fac de côté et commencé à travailler en parallèle et ai pu entamer cette reconversion.
Je connaissais la sophrologie pour en avoir déjà fait personnellement sur plusieurs séances, et cette professionnelle venait de l’ISRA. Cette école semblait répondre à mes exigences de qualité et de pratiques, ce qui a largement été validé en formation (et bien plus que ce que je ne pouvais imaginer).
J’ai bien évidemment découvert la pratique en elle-même plus intensément en formation, et pratiquer reste pour moi nécessaire au quotidien, tant personnellement que pour affiner ma posture professionnelle.
En pratiquant régulièrement, la sophrologie a été une véritable révolution intérieure, et m’a offert bien plus que ce que j’attendais. La sophrologie a été une remise en mouvement salvatrice, une avalanche de prises de consciences, et j’en ai vraiment fait une affaire personnelle !
Cette méthode m’a permis d’envisager le monde autrement, de vivre de manière authentique, et d’avoir cette connexion essentielle à mes perceptions et ressentis.
C’est en début de Cycle Supérieur, que je me suis intéressée aux massages bien-être. J’en faisais régulièrement pour moi, et connaissais donc par expérience les bienfaits de cet accompagnement. J’avais aussi cette envie et cette curiosité d’apprendre ces techniques, et notamment celles des massages du monde. Grâce à la sophrologie, j’ai pu prendre conscience de l’importance de la création, de l’écoute de l’Humain, de la diversité, de la transmission, du mouvement et du dynamisme au sein de mon métier. Ces deux casquettes de sophrologue et de praticienne massages bien-être me permettent aujourd’hui de m’épanouir en répondant à ces critères qui font aujourd’hui partie de mon activité.
La création de Corporallia
Le corps, mis au centre de l’accompagnement que je propose, se place en tant que clé et terrain de ressources et de potentiels immenses. C’est pourquoi j’ai créé Corporallia, dont le slogan est « Faites de votre corps un allié ! ».
C’est une sorte de rappel de ce corps trop souvent mis entre parenthèses ou oublié, à cause de l’éducation, des transmissions de règles, des croyances, ou des expériences traumatisantes vécues.
Être attentif à son corps, en prendre conscience, affiner ses sensations et perceptions sans analyse et sans jugement, lui permet de suivre son propre système, de (re)prendre sa place. L’individu retrouve en équilibre, authenticité, alignement, confiance, et peut renouer avec cette partie de son humanité ! Corporallia peut aussi sonner comme cette mise en lumière, cet hommage fait à ce corps qui nous permet de vibrer au quotidien.
De mon point de vue, corps, vie et mouvement sont indissociables. Dans mes deux activités on peut retrouver le corps mis en mouvement. En sophrologie, on passe par le mouvement du corps et de la respiration par des exercices dynamiques (corporels). C’est un mouvement qui vient de l’intérieur, puisque que c’est le receveur de la séance de sophrologie qui le crée (guidé par le sophrologue, puis pourquoi pas en autonomie).
Pour aller plus loin, on peut aussi énoncer les visualisations qui pour moi, rentrent dans le cadre du mouvement… par l’imagination et la pensée ! En massages bien-être, le mouvement vient de l’extérieur, puisque c’est le praticien qui va le créer par le biais du contact et des techniques de massage. Ces deux pratiques complémentaires et dynamiques, restent une démarche personnelle, impulsée par la personne qui recherche un mieux-être, et qui souhaite être accompagnée à un moment de sa vie pendant lequel elle sent qu’elle en a besoin.
La Sophrologie, le fondement d’un quotidien vibrant
Pour cibler sur la partie sophrologie de mon activité, j’ai particulièrement accroché avec les valeurs de liberté, d’autonomie, de responsabilité qui transcendent cette pratique. Chaque personne s’approprie à sa manière la méthode et la place exactement comme il lui convient, dans son quotidien.
La sophrologie, c’est un peu du sur-mesure, sans vraiment l’avoir demandé ! On arrive avec une problématique et c’est la globalité de l’être qui est impactée !
L’attention et la conscience de soi, rendent l’individu capable de « se prendre par la main » et de se placer en tant qu’acteur de son bien-être ! Bien sûr parfois, ça peut mettre du temps. Ce ne sont pas toujours des gros changements immédiatement perceptibles, ou des bouleversements dans les faits .. la conscience de ce qui se vit est simplement plus présente.
Je me suis également intéressée et ai expérimenté le côté scientifique de la sophrologie, qui offre des bénéfices par ses actions neuronales, hormonales, et cellulaires qui me fascinent ! Je vais raccourcir sur cette partie car je suis une passionnée (du fonctionnement, des systèmes corporels et des neurosciences !). Cette piste reste de nos jours accessible et très détaillée pour celui ou celle qui souhaite plus d’informations à ce sujet.
Ces deux aspects retrouvés en sophrologie, m’ont permis de mettre en place mon activité professionnelle et de choisir mes spécialités : gestion du stress, accompagnement aux changements et projets (examen, objectif sportif ou professionnel, changement de vie, opération médicale ou esthétique) ; accompagnement à travers les troubles du comportement alimentaire.
Mon stage durant ma formation à l’ISRA
Je m’orientais plutôt vers de l’individuel et grâce aux évaluations de cours de formation et au stage en lui-même, j’ai aimé placer dans mon activité le collectif, le groupe, qui apporte sa dynamique et son énergie particulière ! J’ai effectué mon stage au sein d’une crèche pour le personnel de la crèche. J’ai pu transmettre des techniques de gestion du stress et des émotions, aux professionnelles qui accompagnent et qui prennent soin des tout-petits au quotidien. Le domaine de l’enfance est un domaine que je connais bien et que j’appréhende facilement. En parallèle de ma double formation professionnelle, j’ai en effet pu m’accompagner via la sophrologie dans ma propre maternité !
Le contexte était intéressant puisque le stage se déroulait avec des personnes ayant un « double enjeux » professionnel : celui de l’entreprise en elle-même, avec ses caractéristiques que connaissent toutes les entreprises (inter-personnelles, de gestion, de temps, etc), et celui en lien avec le métier en lui-même, celui de prendre soin des autres, de l’accompagner de la manière la plus favorable qu’il soit au cours de son développement !
Il a alors été possible de leur faire expérimenter ces techniques, et de les inviter à les pratiquer pour elles-mêmes régulièrement, afin d’améliorer le bien-être des participantes, et d’éviter « l’effet cocotte-minute » en situation de stress (quand la pression est gardée pour soi et que tout explose) !
La sophrologie peut donc être perçue comme une boite à outils puisqu’elle offre des techniques faciles à mettre en place : des « techniques flashs », qui permettent d’abaisser la pression et le niveau de stress tout en restant à un niveau de vigilance nécessaire dans le quotidien, notamment dans le domaine de la petite enfance. La régularité dans la pratique prend ici tout son sens, puisqu’il sera plus facile de mettre en place une technique en situation de stress, lorsqu’elle aura régulièrement été expérimentée en séance (en autonomie ou avec le sophrologue).
La sophrologie, source de créations
La sophrologie est une mine d’or de techniques inspirantes ! J’ai déjà créé plusieurs programmes onlines, dernièrement présentés sur Radio Monaco : « Activer son bien-être ! » et « Le rendez-vous des Mam’s ! », qui se déroulent régulièrement au cours de l’année, avec un choix de créneaux possible.
Le premier programme, propose plusieurs séances évolutives afin de se placer en tant qu’acteur de sa respiration, de son mouvement, et de ce qui se vit pour soi !
Le second permet de former des groupes de mamans autour de cette pratique, tout en leur permettant de créer du lien dans un espace de partages.
Des séances découvertes non-évolutives sont aussi proposées via les Groupes Ephémères ! Et d’autres programmes fleuriront progressivement ! Vous pouvez retrouver l’ensemble de mon activité sur : www.corporallia.com
Évolution
Depuis mon installation, j’ai vu évoluer ma posture professionnelle : accepter de pouvoir accompagner en gardant cette posture juste du sophrologue, non intrusive ou analytique, parfois sans avoir toutes les données (notion de « flou » dans l’accompagnement), toujours à l’écoute, avec bienveillance et sans jugement.
J’ai continué de pratiquer pour « m’auto-coacher » sur mes formations, mon installation, tout en développant mon adaptabilité, ma créativité et mon intuition. Authenticité, joie et plaisir ont fleuris dans ma vie !
Aux futurs sophrologues
Pratiquez, pratiquez, pratiquez ! rien n’est acquis, tout est en mouvement, et il reste tant à découvrir ! La sophrologie peut être une belle clé pour oser ! (soi dans son activité), pour oser ! (soi-même, sa puissance et sa joie) !, et pour devenir plus intuitif et plus curieux.
Le tout « saupoudré » d’une bonne dose de lâcher-prise et le tour est joué ! … et souvent accompagné de multiples surprises ! …
Mes conseils lectures
- « Le décodage biologique des maladies », de Christian Flèche (qui donne de belles pistes de réflexion sur le corps qui parle en maux.. à défaut de pouvoir dire les mots ..)
- « À qui ferais-je de la peine si j’étais moi-même ? » de Jacques Salomé
- « Contes à guérir, contes à grandir » de Jacques Salomé
- « T’es toi quand tu parles », de Jacques Salomé
- « Qui a piqué mon fromage ? », de Spencer Johnson
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