Sylvie Espellet

Sylvie Espellet

Sophrologue certifiée en 2007

De formation scientifique, j’ai débuté ma vie professionnelle dans les domaines de la recherche (agrochimie et pharmacologie).

Premier virage professionnel dans le monde de l’informatique en tant qu’administratrice système au sein du centre de recherche dont je dépendais.

L’envie de garder ma fille et de la voir évoluer a été plus forte que ma carrière ! j’ai donc démissionné pour me consacrer pleinement à elle durant 3 ans. C’est à cette occasion que j’ai décidé de me reconvertir dans un métier plus en lien avec mon « Qui-suis-je? », avec mes valeurs, la relation à soi et aux autres…

Après avoir découvert la sophrologie en préparation à l’accouchement, j’ai pratiqué une année en cours collectif à la Maison Pour Tous de Neuville-sur-Saône avant de faire le grand pas !

Entrée à l’ISRA : Automne 2005 (promo 52), certifiée en 2007.

Ouverture du centre SYMBIOSE, sur Lans-en-vercors en Octobre 2007.

12 ans d’expériences dans le monde du sport de haut niveau (ski alpin, ski de fond, biathlon et danse sur glace), dans la gestion du stress et performance (notamment en entreprise), et le Bien-Vieillir (8 ans de partenariat avec la CARSAT et AG2R la mondiale).

un nouvel élan

“Être sophrologue aujourd’hui ouvre de nombreuses portes. Le monde a besoin de personnes positives, pour l’aider à rebondir et à redessiner le monde de demain.”

Sylvie, vous allez proposer un atelier inédit d’une journée à l’ISRA le Samedi 12 Septembre nommée « Comment donner un nouvel élan à votre activité professionnelle en cette période insolite. Faire de cette crise une opportunité ».

Pouvez-vous nous dire pourquoi vous proposez ce module en partenariat avec l’ISRA ?

A situation inédite, atelier inédit !

L’ISRA est une école de grande qualité soucieuse de l’évolution professionnelle de leurs élèves. Olivia et Marie-Claire n’ont de cesse de vouloir proposer des outils et des formations qui permettront à ces jeunes professionnels de s’épanouir dans leur métier et donner le meilleur d’eux afin d’atteindre les objectifs qu’ils se sont définis. Ayant la chance et la joie d’animer déjà à l’ISRA le module « Sophrologie, confiance en soi et estime de soi », c’était comme une évidence pour moi de leur proposer ce nouveau module inédit.

Est-ce que les sophrologues vont acquérir de nouvelles façons de travailler en s’adaptant à cette crise sanitaire ?

Oui en effet, le but de cette journée de formation est de mettre en lumière les différents besoins issus de cette crise, mais aussi acquérir des pistes et des outils pour proposer des actions différentes, notamment en distanciel.

Comment accompagner les personnes en ligne, aussi bien en individuel que sous forme d’ateliers. Notre monde, et notamment notre métier de sophrologue est en pleine évolution, et si nous souhaitons accompagner les gens vers ce changement, il est indispensable de savoir nous-même nous adapter aux exigences du moment et de savoir faire de cette crise une opportunité professionnelle et personnelle.  Mi-septembre est la période idéale pour lancer de nouveaux projets et modes d’accompagnement et dynamiser la saison à venir. Alors ne louper pas le coche !

Avez-vous observé, recueilli de nouveaux besoins suite au confinement, au port du masque et des distances de sécurité et/ou à la maladie, chez les personnes qui viennent en séance de sophrologie (ou en visio) ?

Cette crise a révélé de nouveaux besoins liés à l’insécurité et l’instabilité de cette période, mais aussi de nouveaux modes de fonctionnement. La liste des besoins est longue est c’est la raison pour laquelle elle sera au cœur de la formation de septembre. Il y a beaucoup à dire et à construire sur les semaines et mois à venir.

Quant au port du masque, il devient petit à petit un geste réflexe mais reste néanmoins assez anxiogène et inconfortable. Beaucoup de personnes apprécient finalement un accompagnement à distance (en visio ou par téléphone), plus sécurisante pour elle mais aussi plus intimiste. J’ai pu recueillir des témoignages de personnes qui arrivaient à se confier d’avantage derrière un écran qu’en présentiel. Ils apprécient de pouvoir s’installer confortablement chez eux dans un coin où ils se sentent bien, et de pouvoir bénéficier d’une attention particulière même à distance. J’ai été également agréablement surprise de voir à quel point les séniors étaient à l’aise avec des plateformes comme Zoom ou Skype. J’ai eu l’occasion d’animer des conférences et des ateliers en ligne pour des séniors pendant ce confinement et les retours ont été très positifs. D’ailleurs plusieurs dates de prestation en ligne avec mes différents partenaires sont déjà planifiées dès septembre.

J’ai envie de dire aux sophrologues qui lisent cet article, n’ayez pas d’apriori sur l’accompagnement à distance. Même s’il ne remplace pas le présentiel, il satisfera et apportera quand même beaucoup d’amour, de positif, de confiance et de réconfort aux personnes qui le souhaitent. Tout repose sur le pouvoir de l’intention ! Et dans la période que nous vivons, n’est-ce pas ça notre rôle et notre mission ! Mais nous aborderons tout cela en détail sur la journée du 12 septembre.

Vous êtes sophrologue, formée au Yoga du Rire, spécialisée dans la prévention, le Bien-Vieillir, la gestion du stress et les performances (sportives), qu’est-ce qui vous a amené à vous former au Yoga du Rire ? Est-ce une médiation qui vous permet d’entrer en contact avec des publics différents ?

J’ai eu la chance de découvrir le Yoga du Rire lors d’une université d’été organisée par la CEPS il y a de cela plusieurs années. Ma première impression en participant à cette séance fût plutôt négative ! Je trouvais un peu « ridicule » de rire de rien, comme ça, tous ensemble… Et en même temps l’animateur a réussi à me fasciner. J’ai eu envie de connaitre d’avantage cet homme étrange, cette pile électrique montée sur ressort qui arrivait en deux temps trois mouvements a embarquer avec lui dans des fous rires des dizaines de personnes. Je veux bien entendu parler de ce grand monsieur : Fabrice Loiseau, fondateur de l’école de Yoga du Rire en France. Et depuis que j’ai suivi sa formation, je ne cesse de proposer dans mes prestations des séances de Yoga du Rire notamment auprès de séniors. Un pur moment de bonheur. La différence d’interaction avec le public est totalement différente entre la Sophrologie et le Yoga du Rire. La Sophrologie invite la personne à s’intérioriser, à rentrer en contact avec elle-même, alors qu’au contraire le Yoga du Rire invite à l’extériorisation, à se mettre en lien avec les autres, à lâcher le regard des autres, à rentrer en énergie avec le groupe. Deux méthodes si différentes et pourtant si complémentaires.

Pourriez-vous nous parler de votre livre? quelles étaient vos intentions en l’écrivant et quels sont les retours de vos lecteurs/lectrices ? 

L’idée d’écrire ce livre m’est venue suite aux conférences que j’anime auprès de séniors, mais aussi le fait qu’à mon tour j’intégrai le club des quinquas J.  Les intentions de cet ouvrage sont d’accompagner les personnes de plus de 50 ans, les futurs retraités ou jeunes retraités, mais aussi les personnes d’un âge plus avancé, vers une vie riche et épanouissante. Un accompagnement pas à pas, pour « booster » leur existence. L’idée de ce guide est de proposer un ouvrage vivant et ludique, englobant des séances audio de sophrologie sur une clé USB, mais aussi des quiz, des informations, des astuces, des exercices et des pratiques simples, mais aussi des actions à réaliser. L’objectif final étant de permettre aux lecteurs d’acquérir des outils pour mieux gérer le stress du quotidien, se libérer de leurs peurs et de leurs angoisses, apprendre à se préserver… mais surtout éveiller leur joie de vivre, oser de nouvelles choses malgré l’âge afin de donner plus de saveur à leur quotidien.

Les retours des lecteurs / lectrices sont très positifs et me touchent énormément. Je n’aurai jamais pensé en écrivant ce livre, recevoir autant d’amour et de reconnaissance.  Ce qu’ils apprécient le plus, ce sont les astuces simples et facilement applicables dans leur quotidien, mais aussi son côté « journal intime » à qui ils peuvent confier tous leurs petits secrets ou désagrément du moment. Une pause qui leur permet de faire un bilan sur leur existence, d’observer tout le chemin parcouru, et de redessiner les chemins à venir !

Si vous souhaitez découvrir cet ouvrage, les 20 premières pages vous sont offertes.

Quel serait le conseil que vous pourriez donner à une personne qui veut devenir sophrologue ?

Qu’elles ont bien raison de vouloir devenir sophrologue car c’est un des plus beaux métier du monde ! Donner confiance en la personne, confiance en la vie, permettre aux gens de se sentir mieux au quotidien, de rêver, de faire des projets, de vivre pleinement et sereinement…telle est la merveilleuse mission du sophrologue.

Mais pour pouvoir accompagner les gens sur ce chemin, il est important de cheminer à notre tour, d’évoluer, d’expérimenter, d’acquérir des compétences professionnelles solides et en développement personnel. L’ISRA offre toutes ces compétences. Être sophrologue aujourd’hui ouvre de nombreuses portes. Le monde a besoin de personnes positives, pour l’aider à rebondir et à redessiner le monde de demain.

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