Sandrine Bourreau

Sandrine Bourreau

Sophrologue diplômée, Promotion 70

S.B.S Sophrologie
Formée à ISRA
Travaille en cabinet depuis Septembre 2016

“Pour être sophrologue il faut déjà aimer profondément les autres comme ils sont..”

 

Sandrine propose sur sa page Facebook S.B.S Sophrologie plusieurs fois/semaine des vidéos d’exercices de sophrologie pour nous accompagner durant cette période inédite que nous vivons ensemble et à distance.

Tu es sophrologue professionnelle depuis combien de temps ?

Depuis bientôt 4 ans

Comment as-tu rencontré la sophrologie ?

J’ai rencontré la sophrologie un peu par hasard en cure pour apprendre à me détendre et mettre mes douleurs entre parenthèses. J’ai une maladie auto-immune depuis plus de 10 ans que je n’acceptais pas et qui m’a beaucoup malmenée les premières années. La sophrologie m’a aidé à accepter d’une part la maladie puis les traitements à vie qui y sont associés. Il m’a fallu aussi apprendre à gérer les crises en le vivant le mieux possible sans trop de souffrances.

Comme la vie a décidé que j’avais « suffisamment tiré sur la corde », il me fallait en plus changer de vie après 20 ans de management. Ce qui m’a animé pendant toutes ces années c’était d’encadrer des équipes, de les former, de les accompagner dans leur envie d’évoluer, de les aider à grandir et surtout de les voir s’épanouir.

La sophrologie m’est alors apparue comme une évidence, en me formant à ce métier, j’allais continuer à accompagner des gens en toute bienveillance, j’allais pouvoir être à l’écoute, accompagner des personnes vers une meilleure connaissance d’eux même pour mieux vivre avec les autres.

Quelles sont les qualités qui sont importantes pour toi pour s’exercer à être sophrologue ?

Pour être sophrologue je trouve qu’il faut déjà aimer profondément les autres comme ils sont. Savoir créer un lien fort avec ses clients sans se laisser affecter par leur histoire tout en étant très empathique. Il est essentiel de connaître et d’accepter ses limites, nous ne pouvons pas accompagner tout le monde, selon l’histoire de la personne, la résonance que cela provoque en nous, il est important de savoir dire non et de rediriger un client pour son bien et pour le nôtre.

Vers quel public t’es-tu spécialisée ?

En individuel, j’accompagne beaucoup de personnes en burn out et dépression, la gestion du stress est un domaine que j’explore sans cesse, je le propose en atelier pour les particuliers mais aussi pour les professionnels. Je connais bien le monde de l’entreprise, ma première vie m’a donné envie de sensibiliser les dirigeants au bien-être au travail et aux salariés à prendre conscience de l’importance de s’écouter.

Je travaille aussi avec les enfants en collectivité comme en individuel, plus particulièrement avec les enfants DYS et les jeunes en décrochage ou phobie scolaire.

La préparation mentale est aussi un domaine que je développe. J’ai eu la chance de faire mon stage d’application en fin d’études à l’ISRA au sein du CSNMD de Lyon, travailler auprès des danseurs a été très formateur. Je continue ce chemin d’accompagnement avec beaucoup de bonheur et de diversité : danse sportive, GRS, running…

Quels idées, conseils pourrais-tu nous transmettre durant cette période de confinement ?

Ce confinement est l’occasion de se réinventer, de prendre le temps d’une bonne introspection. Nous courrons tous après le temps, tout le temps ! Aujourd’hui nous sommes contraints de vivre en huit clos alors autant en faire un moment de créativité : remettre nos projets à plat, en créer de nouveaux, imaginer et préparer demain.

Je pense aux jeunes sophrologues rencontrés lors du module Installation que j’ai animé en Décembre et en Mars dernier, certains pensaient ouvrir leur cabinet en Avril, Mai ou Juin. J’imagine sans peine les interrogations, la déception, l’angoisse que cela peut susciter chez eux mais voyez-le plutôt comme une belle opportunité d’affiner votre projet, votre pratique, d’entrer en contact avec vos futurs prescripteurs, vos futurs clients. Faites des séances par Skype à votre famille, vos amis, ils en ont certainement besoin.

Pour les sophrologues déjà installés, nourrissez-vous de lectures inspirantes, suivez des conférences il y a tant en ce moment, formez-vous, pratiquez, expérimentez d’autres pratiques, rêvez, réinventez-vous !

Quel livre pourrais-tu nous conseiller ?

La période est idéale pour lire, j’ai beaucoup aimé mes lectures de ces dernières semaines comme « Respire » de Maud Ankaoua qui parle du sens de l’existence, « Femmes qui courent avec les loups » de Clarissa Pinkola Estés sur les histoires et mythes de l’archétype de la femme sauvage et « la guérison des 5 blessures » de Lise Bourbeau, 2ème tome du très bon « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même.

Découvrez d’autres partages…

Sophro Portrait de Véronique Royer

Sophro Portrait de Véronique Royer

J’ai choisi de me former au niveau 1 – Les fondamentaux Sophro Portrait de Véronique RoyerSpécialiste dans l'art du portrait depuis 30 ans, j'exerce le métier de photographe avec bienveillance, empathie et passion. Ayant exploré et pratiqué diverses méthodes comme le...

lire plus